Patrice (Fontaine Villiers)
« Ce n’était pas la guerre, ni un tremblement de terre. Nul effondrement, nul cratère d’obus. N’empêche, il fallait partir. »
Antoine Choplin revient sur cet épisode tragique et sans précédent que fut Tchernobyl, et c’est au travers du regard de Gouri qu’il nous fait partager cette souffrance humaine ; dans un style toujours très saccadé dirait-on, qui provoque une lecture quelque peu essoufflée propre à donner au lecteur un ressenti plus prononcé encore des pensées tourmentées des personnages. Gouri revient donc sur les lieux et s’est donné pour mission de s’infiltrer dans la « zone interdite », afin d’y retrouver certains souvenirs qui semblent le hanter. C’est ce périple qui nous est raconté, dans lequel Gouri va retrouver d’anciennes connaissances restées sur place.