Germaine, le retour
L'été de 1816, un an depuis Waterloo:l'Europe est encore sonnée après plus de 20 années de guerre mais IL est parti, définitivement cette fois. Madame de Staël peut se déplacer comme elle veut.Elle va passer quelques mois à Coppet, où elle organise une représentation de "La mort de César" de Voltaire, l'immortel dramaturge.
L'auteur s'amuse avec des "néologismes" crânement assumés par la narratrice, qui parle de "briefing", de "résistante" etc. Elle est tellement en avance sur son temps qu'elle cite Mark Twain sans le nommer ("un Américain, je crois"). Mais l'ambiance politique est devenue inquiétante...
Un roman historique original et amusant qui donne envie de (re)faire connaissance avec cette femme extraordinaire.