Le sentiment d'injustice...nous l'avons tous déjà ressenti. Pour certains c'est un sentiment qui survient à l'occasion tandis que pour d'autres, c'est un sentiment régulier. Parfois, ce sentiment est si fort ou si fréquent qu'il peut même en devenir un combat, mais quelles sont les limites de celui-ci ? Jusqu'où peut-on aller au nom de l'injustice ? Dans cet ingénieux roman noir, Piergiorgio Pulixi nous invite à étudier la question.  Le récit s'ouvre sur le procès d'un homme. Un pédophile. Celui-ci a violé la fille de sa compagne, mais aussi une série d'autres enfants. Son crime est odieux et pourtant, il est acquitté. Il pensait jouir de sa liberté, c'était sans compter sur les indignés. Kidnappé par un inconnu à perruque orange, le criminel sera torturé. Jusque là, rien d'inhabituel pour une affaire criminelle...à une exception près. Des milliers de personnes vont recevoir une vidéo. Cette vidéo, c'est celle du pédophile, ligoté, amoché et terrorisé. Une voix mystérieuse le présente, l'étalage de ses méfaits est exposé et maintenant, c'est au public de trancher : il peut choisir de le relâcher, considéré déjà puni ; soit il décide la sentence maximale : la mort. Le public a trois heures pour voter, parce que désormais « la loi, c'est toi ». Mara et Eva, deux enquêtrices inséparables, sont mises sur l'affaire. Une course contre la montre s'engage alors entre elles et ce justicier mystérieux. Seulement, elles ignorent qu'elles se sont plongées dans une affaire bien plus complexe et périlleuse qu'elles n'auraient pu l'imaginer. Un thriller saisissant qui invite à la réflexion !